|

|
LA
DS CITROËN PRÉSIDENTIELLE
[
1 ]
|
Aux
grands hommes, la DS reconnaissante Après
les multiples attentats dont est victime le général
de Gaulle, le plus célèbre étant celui du
Petit-Clamart, il est décidé de doter le parc automobile
de l'Elysée d'une voiture blindée.
la réalisation d'un tel projet sur la base d'une DS de
série se heurte à des difficultés insurmontables.
L'industrie du verre se montre incapable de fournir, en ce début
des années soixante, une glace à l'épreuve
des balles possédant une courbure identique à celle
du pare-brise et de la lunette arrière de la berline Citroën.
Le projet ambitieux d'un véritable véhicule d'apparat
est lancé en 1964. C'est au célèbre carrossier
Chapron, déjà auteur en 1956 de la Citroën
15/6 H décapotable présidentielle, qu'est confiée
la tâche de réaliser ce dernier à partir d'éléments
de DS.Livrée à l'Elysée par Pierre Bercot
en personne le 14 novembre 1968.Ses performances sont tenues secrètes
mais, avec son moteur développant 106 chevaux et son poids
de 2 260 kilos, pas question pour elle d'atteindre les 200 kilomètres
heure qui lui ont généreusement été
accordés. Ses dimensions importantes, 6,53 mètres
de long et 2,13 mètres de large, font d'elle le plus grand
véhicule officiel du monde. Pas étonnant dans ces
conditions que Meccano se décide à en faire une
miniature.
A
véhicule exceptionnel, Dinky Toys exceptionnel !
|
|

|
Bien
que de dimensions généreuses, la Citroën présidentielle
réduite au 1/43 est ramenée à la taille plus modeste
de 151 millimètres.
Sa carrosserie, finement moulée en zamak, possède des
portes arrières et un coffre ouvrants. Les pare-chocs sont en
plastique chromé et munis de plaques d'immatriculation autocollantes
Les roues, d'un type particulier et équipées de pneumatiques
noirs, sont montées sur un axe en métal très fin
qui doit leur garantir un excellent roulement Les phares et les feux
sont scintillants.
Un gris anthracite foncé est réservé pour la carrosserie
et un gris plus clair pour le toit.
|
|
C'est
au mois de novembre 1968 que le public peut apercevoir pour la première
fois la DS présidentielle à l'occasion de la venue à
Paris du chef d'état centrafricain Jean-Bedel Bokassa,
Avec elle, la France prend une longueur d'avance sur les Etats Unis, la
Grande-Bretagne et l'URSS, En effet, le véhicule d'apparat de la
Ve République est de dimensions plus importantes que les Lincoln,
Cadillac, Rolls-Royce et autres Zil soviétiques, Mais après
quelques années d'utilisation, Michel Jobert est chargé de
revendre cette encombrante voiture.
Il
semble effectivement que son rayon de braquage et sa longueur étaient
tels qu'elle ne pouvait entrer dans la cours du palais présidentiel.
|

|
|
Comme
toute les DS de série depuis le mois de septembre 1967
,
la DS présidentielle adopte des phares carénés.
Outre
l'indispensable cocarde tricolore montée dès l'origine,
Meccano fournit un petit fanion qui peut être disposé
au choix sur le côté droit ou gauche du véhicule.
Deux
emplacements sont prévus dans le pare-chocs à cet
effet.
De part son extrême finesse et du poids important qu'il
doit supporter, l'essieu avant de la référence 1435
est souvent faussé.
|
Comme
beaucoup de ses contemporaines de la fin des années soixante,
la miniature de la DS présidentielle possède des détails
qui vieillissent mal.
Si l'impressionnante batterie de feux, dont quatre de recul, n'a pas
bougé, la plaque d'immatriculation autocollante, bien conforme
avec l’inscription 1 PR 75, a une fâcheuse tendance à
se décoller avec le temps.
De son côté, le pare-chocs en plastique perd ici sa pellicule
de chrome autour du feu gauche.
|
|
Accueil

|
|
|
SUITE
DU DOSSIER.........
. 
|
|
|
|
|
|
|
|
|