Pour les faire fonctionner, les concepteurs vont loger à
l’arrière du fourgon une grande roue à
gorge montée sur un arbre à came. Celle-ci
est reliée par une courroie élastique à
l’essieu arrière, qui, de manière inhabituelle,
est clipsée afin de faciliter un montage plutôt
délicat.
Les cames vont abaisser alternativement deux lames souples
fixées sur une colonne lorsque le véhicule
est en mouvement, permettant, par la même occasion,
d’actionner une sirène imitant le Ré-La
de la Police. Elles font aussi un contact à chaque
passage avec la lame pôle négatif du boitier
à pile logé dans la plaque de base tout en
plastique, de manière à empêcher une
possible mise à la masse.
Une languette relie le + avec une ampoule orange, éclairant
ainsi, par intermittence, le gyrophare et la lanterne «
police ». La lampe est livrée à part,
dans un sachet, accompagnée d’une notice de
montage. Un interrupteur « on-off » permet de
préserver la pile.
La version des Editions Atlas ne possède pas
d’éclairage électrique car sa présence
n’aurait pas permis d’obtenir l’homologation
norme CE qui est désormais obligatoire dans la catégorie
jouets.
Les
types H et HY Police bénéficiaient de deux
portes latérales coulissantes.
Il est de même pour les vitres du fourgon qui sont
quadrillées, imitant le fameux grillage qui lui valu
à l’époque son surnom de « panier
à salade ».
Le fourgon est revêtu de l’uniforme pie, bleu
nuit et blanc. Les inscriptions POLICE sont moulées
en relief, démontrant le soin apporté à
cette miniature d’exception.
Proposée en boite carton jaune, illustrée
par Jean Massé, illustrée par une scène
maintenant disparue, un agent de police affecté à
la circulation avec son bâton blanc, facilitant le
passage de notre « panier à salade ».
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